La maison de retraite des Ulis sort de terre

Annoncée pour 2015, ce projet n’aboutira finalement qu’en 2019. Il est cette fois ci bel et bien lancé.

Un projet de longue date

Il y a des projets qui prennent plus de temps à se mettre en place que d’autres. C’est le cas par exemple avec la maison de retraite dans l’Essonne située dans la commune des Ulis. Le territoire avait besoin de cet EHPAD, le projet était lancé et en bonne voie. Mais parfois les rivalités politiques comptent plus que l’intérêt général. Alors que la première pierre devait être posée en début de l’année 2015, l’établissement n’ouvrira finalement ses portes que dans le courant de l’année 2019. Un retard conséquent de 3 ans qui est principalement dû à une guerre entre les élus pour imposer, ou non, la présence d’un parking souterrain. Une querelle enfin résolue et qui permet de relancer le projet. 3 ans de perdus pour les habitants de la ville, pour ceux qui auraient eu plus besoin d’une place en EHPAD que d’un stationnement souterrain.

Une maison financée par les collectivités territoriales

Une perte de temps que l’on oubliera bien vite face à l'intérêt final de ce projet. En effet, il est financé à 100% par le public avec la collaboration de la ville et du département principalement. Surtout, l’objectif est de proposer un établissement environ 40% moins cher que le privé dans cette région. C’est ainsi que la maison de retraite des Ulis est prévue pour un budget à 60 euros par jour, en tenant compte d’une éventuelle inflation au cours du temps. On parle déjà d’une ouverture à 62 plutôt que 60 en raison des retards dans la finalisation projet. Un budget qui reste tout de même très intéressant pour cette région. C’est ainsi que près d’une centaine de résidents pourront en profiter. Il y aura ainsi 12 places en accueil de jour, 4 en accueil temporaire mais surtout 92 lits permanents dont environ 30 affectés aux maladies comme Alzheimer ou apparentées. Un grand progrès et une grande nécessité dans les Ulis et aux alentours. L’attente d’un établissement tel que celui-ci, dont plusieurs autres financés à 100% par le public existent déjà dans le département, se voit enfin comblée.