La retraite progressive, une alternative méconnue

La retraite progressive permet de profiter d’une baisse d’activité comme le temps partiel, tout en touchant le complément de la part de sa caisse de retraite.

Les raisons de la retraite progressive

La retraite est toujours un moment délicat. Après une vie de travail, il est bien mérité d’arrêter de travailler pour se reposer. Pour autant, la transition peut ne pas être évidente car elle sous-entend un rythme de vie bien différent. C’est aussi une solution qui s’applique aux personnes dont le travail est fatiguant. Elles veulent continuer à travailler pour cotiser tout en limitant les heures hebdomadaires. Cette formule est la solution.

Les bénéficiaires

Pour toucher sa pension de retraite qui complète le manque à gagner du salaire dû à la baisse d’activité, il faut répondre à quelques conditions. Les salariés du régime général, du MSA et du RSI peuvent seuls prétendre à cette solution. Il leur faut avoir, depuis la réforme de janvier 2014, plus de 60 ans et justifier d’au moins 150 trimestres acquis sur l’ensemble des régimes de retraite. Concernant la réduction d’activité, elle est propre à chaque régime et soumise à des conditions particulières. Dans les grandes lignes et dans la plupart des cas, on peut l’expliquer simplement. Le salarié perçoit une fraction de sa pension de retraite qui correspond à sa baisse d’activité. S’il passe à 75% de son activité de départ, il touchera les 25% restants venant de sa pension. Le choix de la retraite progressive n’empêche pas de retourner travailler à taux plein ou permet de partir en retraite définitive ensuite tout en ayant cotisé dans la période précédente.