Mal audition et seniors, un problème trop courant

Ils n’ont pas connu les baladeurs à pleine puissance dans les oreilles et pourtant les seniors sont les premiers touchés par la gêne auditive. Pour eux, ce ne sont pas les pratiques musicales qui sont à remettre en cause mais dans la plupart des cas, il s’agit d’une simple pathologie due à la vieillesse.

Se rendre compte de la mal audition

Être en perte d’audition ne veut pas dire que l’on est sourd ni même qu’on le devient. Une perte d’audition peut tout à fait être compensée aujourd’hui par de multiples technologies toutes plus efficaces les unes que les autres. Mais il faut déjà se rendre compte du problème. En effet, dès 60 ans, on constate de façon générale que le problème touche 40% des seniors. Or cette gêne entraîne un risque de retrait social car on arrive moins à discuter avec les autres et cela peut mener à la dépression. Le début de surdité peut entraîner aussi des chutes qui sont toujours dommageables. Au-delà de 80 ans, entendre mal entraîne un ralentissement de la parole et surtout un ralentissement des facultés cognitives. Il faut donc en priorité accepter le fait que l’on puisse entendre moins bien pour se faire aider.

Une question de prothèse

Protéger ses oreilles pour demain, c’est encore faisable. Pour les seniors d’aujourd’hui, il s’agit simplement de l’usure naturelle des cellules de l’oreille. On appelle cela la presbyacousie. Pour y remédier, il y a des solutions comme les assistants d’écoute, les appareils auditifs, les audioprothèses ou bien encore l’implant cochléaire. Ces solutions sont aujourd’hui relativement faciles à mettre en œuvre, partiellement prises en charge par les mutuelles et surtout permettant de palier à la déficience auditive. C’est un enjeu majeur de santé à prendre en compte absolument pour la ou les personne(s) âgée(s).