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AVC : Symptômes et traitements
Chaque année, 150 000 personnes sont victimes d’AVC.
Accident Vasculaire Cérébral, l’AVC est un arrêt brutal de la circulation du sang dans le cerveau.
L’AVC est la 1ère cause de handicap physique chez l’adulte, la 2ème cause de démence après la maladie d'Alzheimer et 3ème cause de mortalité. Les personnes âgées sont les plus touchées : 3 accidents sur 4 concernent une personne de 65 ans et plus. De la rapidité de prise en charge va dépendre la gravité des séquelles.
La définition l’AVC : qu'est-ce que l'accident vasculaire cérébral?
AVC ischémique ou infarctus cérébral
Correspondant à 8 cas sur 10 des AVC, l’AVC ischémique est la conséquence d’un défaut d’oxygénation dans une zone cérébrale. Provoqué par l’obstruction d’une artère du cerveau par un caillou de sang, on distingue :
- L’AVC transitoire ; de courte durée et dont la récupération peut prendre quelques heures
- L’AVC constitué qui prend plusieurs mois et dont la récupération n’est pas systématique
Hémorragie cérébrale
Représentant 15 à 20% des cas d’AVC, l’hémorragie cérébrale est provoquée par une rupture de l’artère.
- L’hémorragie cérébrale est le résultat de :
- La rupture d’une artère de petit calibre, fragilisée par l’artériosclérose ou l’angiopathie amyloïde, maladie rencontrée chez la personne âgée
- Des troubles de la coagulation
- La malformation vasculaire cérébrale
Il est primordial que la prise en charge ait lieu au plus tard dans les 3 à 4h30 après un AVC pour limiter les séquelles.
Les facteurs de risques d'un AVC
L’AVC comporte des facteurs à risque comme :
- Un proche parent ayant subi un accident vasculaire cérébral
- Des antécédents cardio-vasculaires
- L’hypertension artérielle
- La fibrillation auriculaire ou atriale
- L’excès de cholestérol (LDL ou « mauvais cholestérol »)
- Le diabète
- L’excès alcool
- Le tabagisme
- La sédentarité
- L’obésité
Les symptômes de l'AVC : reconnaître les signes
Il est possible que des signes apparaissent des jours avant et disparaissent. Il est important d’aller consulter car il s’agit peut-être d’un accident ischémique transitoire, signe avant-coureur de l’AVC. En effet, les signes interviennent, disparaissent puis reviennent mais de façon beaucoup plus violente.
Les symptômes de l’AVC peuvent apparaître progressivement ou soudainement, ou encore pendant la nuit.
Il est important de rester en alerte et d’agir si vous rencontrez les symptômes suivants :
- Hémiplégie : Faiblesse musculaire ou paralysie de la face, main, bras, jambe ou d’un côté du corps
- Fourmillements et engourdissements d’une partie du corps
- Troubles de la parole : Difficultés à s’exprimer ou à comprendre
- Troubles visuels : vision double ou perte subite de la vision partielle ou totale d’un œil ou des yeux
- Maux de tête : Mal de tête brutal et inhabituelle
- Troubles moteurs : étourdissements, pertes d’équilibre, problèmes de coordinations des mouvements
Quelles sont les causes d'un AVC ?
Les principales causes d'un AVC sont les suivantes :
- L'athérosclérose : Il s'agit d'une maladie qui consiste en l'accumulation de dépôts de graisse et de cholestérol sur les parois des artères. Ces dépôts peuvent réduire le flux sanguin et augmenter le risque d'un caillot sanguin qui peut obstruer une artère.
- L'hypertension artérielle : L'hypertension artérielle, qui est une élévation de la pression sanguine, peut endommager les parois des artères et favoriser la formation de caillots sanguins.
- Le diabète : Les personnes atteintes de diabète ont un risque plus élevé de développer des pathologies cardiovasculaires, car le diabète peut endommager les parois des artères.
- Les troubles du rythme cardiaque : Certains troubles du rythme cardiaque, comme la fibrillation auriculaire, peuvent favoriser la formation de caillots sanguins dans le cœur, qui peuvent ensuite être transportés dans le cerveau.
- La consommation de tabac et d'alcool : La consommation excessive de tabac et d'alcool augmente le risque d'athérosclérose et d'hypertension artérielle.
- L'âge : Le risque d'AVC augmente avec l'âge.
Il est important de noter que certaines maladies congénitales ou génétiques peuvent également augmenter le risque d'AVC. De plus, les antécédents familiaux d'AVC peuvent également être un facteur de risque.
Comment réagir face à une personne victime d’un AVC ?
Dans le cas des signes ci-dessus, composez le 15 immédiatement.
En cas de suspicion d’AVC, demandez 3 choses à la personne afin d’identifier la zone du cerveau touchée :
- Sourire afin de voir s’il y a une déformation de la face ou de la bouche
- Lever les deux bras
- Prononcer une phrase très simple
Également, selon la situation :
- Mettre la personne en position allongée
- En cas de vomissement, la placer en position latérale de sécurité
- Réunir les éléments médicaux type ordonnance, examens récents, compte-rendus d’hospitalisation
L'AVC : Traitements et conséquences
Les lésions continuent à croître après un AVC.
Que ce soit un infarctus ou une hémorragie cérébrale, le traitement est base est identique :
- Traitement de la fièvre pour éviter l’aggravation des lésions. Il en est de même pour la glycémie, l’hypotension, l’hypertension, l’hypoxie (le manque d’oxygène), les crises d’épilepsie
- Débuter une prise en charge ré-éducative
Le traitement de l’AVC par la fibrinolytique
Prescrite dans les cas d’AVC ischémiques, la fibrinolytique, a pour objectif de détruire le caillot venu obstruer l’artère cérébral.
Réalisé moins de 3 heures après l’apparition des symptômes et après un scanner ou une IRM.
Les conséquences de l'AVC
Selon les études :
- 1/3 des victimes récupèrent de manière significative suite à un AVC
- 40% des victimes ont des séquelles
- 25% ont des séquelles lourdes, des handicaps majeurs, les fonctions motrices sont touchées
- L’aphasie
- L’hémiplégie
Aussi :
- 30% des patients décèdent un an après l’accident
- 60% récupèrent une indépendance fonctionnelle
- 40% gardent des séquelles importantes
Prévenir l'AVC
Certaines habitudes permettent de prévenir l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) :
- Un suivi médical régulier : vérification de la tension, questions sur vos traitements médicaux et vos prescriptions, contrôle du cholestérol, surveillance du diabète pour les personnes concernées
- Un mode de vie sain : Eviter l’alcool et le tabac, Réduire les graisses et le sel
- La pratique d’une activité physique
Il est également important de connaitre les symptômes de l’AVC afin de réagir vite.
L'AVC chez les seniors
AVC et démence chez la personne âgée
L’Accident Vasculaire Cérébral peut aggraver les signes de démence chez la personne âgée.
Il peut doubler les risques de démence.
Peu abordé, il existe l’AVC silencieux :
- Pas de signe physique ou fonctionnel. Puis, des symptômes de démence font leur apparition.
- Ils se produiraient 5 fois plus souvent que les AVC cliniques.
1/3 des démences seraient dues aux AVC.
L’AVC silencieux touche les fonctions du cerveau permettant d’exécuter des tâches comme l’organisation, la prise de décisions, le raisonnement, la prise de décisions, l’orientation
Les facteurs de risque entre l’AVC et la démence sont communs :
- L’hypertension artérielle
- L’hypercholestérolémie
- Le diabète
- La sédentarité
L’évaluation du risque cardiovasculaire est une mesure à prendre. La prévention peut réduire la démence de 50%.
Si la personne a déjà subi un AVC le risque de récidive augmente considérablement. De même que la démence.
La prise en charge d'une victime d'AVC en EHPAD
Au sein de l’EHPAD une assistance est apportée par une équipe médicale et paramédicale pour aider le résident dans les gestes de la vie quotidienne : aide au repas, aide à la toilette, aide au transfert.
Un véritable parcours de santé et de suivi est également mis en place durant le séjour avec différents intervenants afin que la personne âgée récupère ses fonctions motrices :
- Accompagnement par l’équipe soignante (infirmières, aides-soignantes) pour les soins de confort et d’hygiène, la distribution des médicaments, les pansements
- Séances de kinésithérapie axées sur la motricité et la simulation sensorielle pour travailler l’ensemble du corps (massage, renforcement musculaire, endurance…)
- Travail sur la parole avec l’orthophoniste pour une meilleure élocution
- Travail avec un ergothérapeute sur la motricité pour maintenir et restaurer la réalisation des gestes de la vie quotidienne de manière autonome et sécurisée : se laver, se lever/coucher, porter un verre d’eau
- Suivi par un psychothérapeute afin de mettre en place des solutions nécessaires et adaptées à la reconstruction psychologique
Pour trouver une place en EHPAD, vous pouvez consulter notre annuaire EHPAD.
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