Changer de mode de vie pour faire reculer la maladie

Selon l’étude Paquid, menée par Jean-François Dartigues, de l’Université Bordeaux II, la maladie d’Alzheimer touche aux ¾ les personnes âgées de plus de 80 ans (13% des malades), 85 ans (21%) et 90 ans (40%).

A partir de ce constat, on peut déduire que retarder la maladie peut signifier l’empêcher car, retarder l’apparition des symptômes de la maladie de 5 ans, diviserait par 2 le nombre de personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer en une génération. Dès lors, théoriquement, la connaissance des facteurs de risques modifiables et l’action sur ces derniers aiderait à réduire le nombre de personnes atteintes.

Des changements dans le mode de vie pourraient bien être la solution au recul du nombre de malades. Avoir une meilleure hygiène de vie, en mangeant sain, pratiquer une activité physique régulière ou avoir une vie sociale active, peut avoir un énorme impact dans l’apparition ou non de la maladie.

Il reste cependant à prouver que ces facteurs de risques modifiables peuvent jouer un rôle dans le retardement effectif de l’apparition de la maladie.

Les recherches de Sophie Gillette, chercheuse au Gérontopôle de Toulouse, affirment qu’une alimentation riche en vitamines B6, B9 et B12, en antioxydants, ou en acides gras Oméga 3, fait baisser l’incidence du déclin cognitif et de la maladie d’Alzheimer.